Le Journal du Centre : une coupe rase nécessaire (climat) et la plantation d’une nouvelle forêt
Le Journal du Centre publiait mardi 19 novembre, une page entière relatant l’histoire d’un propriétaire forestier adhérent de la coopérative forestière CFBL, contraint de couper 70 hectares d’épicéas à cause du réchauffement climatique.
Une coupe indispensable, suivie de la plantation d’une nouvelle forêt résistante
Dans l’article, que vous pourrez retrouver en cliquant ici, le sylviculteur Arnaud de Montlivault, adhérent de CFBL, a dû demander à sa coopérative d’effectuer une coupe de 70 hectares d’épicéas. La raison : le changement climatique. Pour sauver sa forêt, le propriétaire forestier a dû la transformer, en la reboisant avec 11 essences forestières résistantes au changement climatique et adaptées à la station forestière. Ainsi, le chêne sessile sera majoritairement représenté (48 %), suivi d’autres essences comme le douglas, le chêne rouge, le sapin de Turquie, le mélèze hybride, le pin taeda, le pin maritime, le pin laricio, le sapin de Nordmann, l’érable sycomore et l’aulne glutineux.
Le bois récolté a permis d’approvisionner les entreprises du territoire
Fin 2018, les 18 500 mètres cubes de bois récoltés en urgence ont été valorisés avant que les prix du bois ne chutent. Les bois sont restés dans la Nièvre et dans les départements limitrophes à hauteur de 93,5 %. Ils ont permis d’approvisionner une quinzaine de clients locaux de la coopérative forestière.
Le propriétaire a ainsi pu réinvestir à dans le renouveler de sa forêt. Les essences forestières mentionnées ci-dessus ont par ailleurs été choisies par le sylviculteur avec l’appui de l’utilisation de drones pour des relevés techniques de précision, permettant d’identifier les conditions du sol et du climat.
Le patrimoine forestier valorisé pour les générations futures
Comme l’indique l’article, les scolytes ont ravagé les épicéas dans les régions Grand-Est et Bourgogne-Franche-Comté. Durement touché par la sécheresse et ces insectes ravageurs, le sylviculteur s’est fait accompagné de sa coopérative forestière pour valoriser son patrimoine pour les générations futures. La plantation de sa nouvelle forêt permettra en effet à ses enfants et petits enfants de pouvoir gérer ce patrimoine dans les décennies à venir, avec plus de sérénité.
CFBL remercie Arnaud de Montlivault d’avoir accepté de partager son expérience au plus grand nombre. Merci également au Journal du Centre pour ce reportage sur le terrain intéressant.